Evolution des compétences recherchées, montée en puissance de nouveaux métiers, intensification de la concurrence pour attirer les talents et nouvelles attentes des salariés… le marché de l’emploi des professionnels de la finance, de l’asset management et du private equity sont confrontés à des mutations profondes.
Comment les candidats perçoivent-ils le marché de l’emploi ? Comment considèrent-ils leur poste ? Comment envisagent-ils leur évolution professionnelle ?
Un marché de l’emploi peu dynamique
Pour la plupart des répondants (38 %), le marché est peu dynamique. Seulement 10 % le trouvent très dynamique. Parmi les obstacles rencontrés, 57 % trouvent le marché très concurrentiel, 53 % estiment que les opportunités sont rares et 45 % jugent les recruteurs peu transparents sur les offres d’emploi proposées.
C’est très majoritairement sur LinkedIn que les candidats réalisent leur recherche d’emploi (79 %). Autre enseignement, 55 % des répondants ont passé entre 1 et 2 entretiens avant d’être retenus. Un constat plutôt positif car, plus un processus de recrutement est court, plus l’entreprise optera pour le bon candidat !
La rémunération, premier critère de choix du poste
Entre deux offres d’embauche pour des postes équivalents, la rémunération est le critère principal de choix pour la grande majorité des répondants (77 %).
- 37 % d’entre eux estiment que leur rémunération est inférieure à leurs prétentions salariales (principalement dans les tranches entre 1 à 3 ans, et de 20 à 30 ans d’expérience).
34 % la jugent satisfaisante et 29 % en accord avec le marché actuel.
En plus de la rémunération et parce que les professionnels cherchent à trouver du sens dans leur travail, ils choisissent leur poste également en fonction des « missions et nature du poste » (57 %) en deuxième position, de « l’organisation du travail » et de la « situation géographique », situées sur la troisième marche du podium ex-aequo (34 %).
Un fort désir de ‘bouger’
Interrogés sur les critères qui les animaient, près des 2/3 des répondants (61 %) indiquent ‘la polyvalence des tâches dans leur métier’, 47 % ‘les missions proposées’ et 39 % ‘les possibilités d’évolution’.
Pour autant, ils ne se projettent pas dans leur entreprise. En effet, ils sont 42 % à être en recherche active d’emploi et 32 % à vouloir rester au maximum 3 ans (principalement les répondants sans emploi et les personnes en contrat CDI). Seuls 8 % d’entre eux veulent rester au- delà de 5 ans et 7 % durant toute leur carrière.
- Pour les retenir ils estiment que entreprises devraient proposer plus de formations afin de les faire monter en compétences (58 %), mettre en place une politique de rémunération attractive (55 %) et permettre la mobilité interne tout en bénéficiant de visibilité sur les évolutions possibles (50 %).
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