Les missions du gynécologue
Tout d’abord, il convient de préciser la différence entre le gynécologue médical et le gynécologue-obstétricien. Le premier n’opère pas, et ne pratique pas non plus les accouchements (au cabinet du moins, même s’il peut le faire à l’hôpital ou en clinique), au contraire du gynécologue-obstétricien.
Le gynécologue médical accompagne toutes les étapes de la vie d’une femme. Il suit, contrôle et soigne ses patientes. Le gynécologue tient également un rôle important en matière de prévention et mène plusieurs missions en ce sens.
- Il sensibilise sur les maladies sexuellement transmissibles (MST), les grossesses non désirées et les moyens de contraception.
- Il dépiste les MST et propose des traitements.
- Il effectue des contrôles réguliers pour prévenir les cancers féminins (sein, ovaire, utérus).
- Il apporte des solutions aux problèmes d’infertilité (méthodes de procréation assistée, etc.).
Le gynécologue suit la femme enceinte tout le long de sa grossesse lors de visites régulières. C’est lui qui vérifie le col de l’utérus et observe le développement du fœtus par le biais d’échographies pour dépister d’éventuelles malformations. Évidemment, le gynécologue-obstétricien surveille l’état de santé de la patiente. Celui-ci peut pratiquer dans un hôpital ou une clinique. Dans ce cas, il supervise l’accouchement — en collaboration avec la sage-femme — et intervient en cas de problème (péridurale, césarienne, etc.). Enfin, il accompagne les suites de couches.
Quelles sont les compétences requises ?
Gynécologue est un métier exigeant. Il faut savoir faire face à des situations stressantes et multiplier les horaires de travail. Cela requiert tout d’abord une bonne condition physique. Bien entendu, le gynécologue doit posséder une intelligence scientifique qu’il développe au cours de ses années d’études, puis avec la pratique. Il doit également posséder d’autres qualités indispensables :
- écoute et empathie ;
- sens du contact ;
- disponibilité ;
- rigueur et précision ;
- réactivité ;
- psychologie et diplomatie ;
- calme face au stress.
Comment devenir gynécologue ?
La pratique de la gynécologie demande de longues années d’études. Il est vivement recommandé de passer un baccalauréat scientifique. Ensuite, les étudiants débutent par une première année générale de médecine. Ils choisissent entre une année de licence option Accès Santé (L.AS) ou un parcours spécifique « Accès Santé ».
La suite de la formation se déroule en trois cycles.
- Un premier cycle de formation générale de deux ans, constitué de cours et d’un stage (16 semaines). Il donne accès au DFGSM (diplôme de formation générale de science médicale).
- Un second cycle de formation approfondie de trois ans. À la fin, l’étudiant obtient le DFASM (diplôme de formation approfondie de science médicale), l’équivalent d’un master.
Le dernier cycle, d’une durée de quatre ans et spécialisé dans le domaine, donne accès au DES de gynécologie médicale (diplôme d’études spécialisées). Pour celui qui souhaite devenir gynécologue-obstétricien, une année d’étude supplémentaire sera nécessaire. À noter qu’il est également possible d’obtenir un DE de médecine en 6 ans, puis un DES de gynécologie obstétrique en 5 ans.
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Quelles perspectives d’évolution pour les gynécologues ?
La médecine évolue constamment, ce qui pousse les professionnels à se former tout au long de leur carrière. Avec de l’expérience, le gynécologue qui officie en milieu hospitalier peut devenir chef de service. Dans un CHU (centre hospitalier universitaire), il peut également enseigner et participer à la recherche. Enfin, le gynécologue peut ouvrir son propre cabinet.
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