L’ostéopathe débloque et soulage de nombreuses pathologies mécaniques de manière manuelle. Quelle formation faut-il suivre pour devenir ostéopathe ? Quel salaire peut-il toucher en début et en fin de carrière ? Quelles sont les qualités à posséder pour espérer exercer ?
Les missions de l’ostéopathe
L’ostéopathe pratique une médecine douce au niveau vertébral, cervical, articulaire, musculaire ou digestif. Il traite des problèmes mécaniques du corps à l’aide de ses mains. L’ostéopathie considère le corps humain comme un ensemble en harmonie. Ainsi, un problème d’ordre psychologique (stress, angoisse), digestif ou ORL peut engendrer un déséquilibre de l’état de santé général.
L’ostéopathe reçoit généralement dans un cabinet privé. Il s’intéresse à l’histoire du patient, aux troubles qu’il a pu subir et à ses antécédents médicaux (opérations, maladies, fractures, etc.). L’ostéopathe palpe ensuite l’ensemble du corps à la recherche des moindres signes évocateurs d’un problème (rigidité, chaleur, douleur, déplacement, etc.). Il manipule afin de corriger les défauts constatés de manière plus ou moins active, mais toujours non violente. Il utilise parfois les massages et étirements.
Considéré comme praticien d’une médecine alternative, l’ostéopathe ne dispose pas du droit de prescription.
Quelles sont les compétences requises ?
La pratique de l’ostéopathie demande de grandes connaissances anatomiques. L’ostéopathe possède également de nombreux savoirs en biomécanique, neurologie, physiologie et pathologie.
Pour devenir ostéopathe, l’aspirant doit être précis et manuel. Les palpations sont minutieuses et les mains représentent les seuls outils de l’ostéopathe. Chaque sensation et chaque tension doit être ressentie lors de ses palpations.
L’ostéopathe possède d’autres qualités et aptitudes professionnelles :
- capacités à cerner rapidement l’environnement de vie du patient ;
- capacités à identifier les troubles et leur origine ;
- capacités à correctement concevoir une stratégie thérapeutique selon le dysfonctionnement ;
- bonnes qualités relationnelles ;
- sens de l’écoute ;
- pédagogie en matière d’hygiène de vie, de postures et de gestes à adopter ou à éviter ;
- bon comptable et gestionnaire.
Comment devenir ostéopathe ?
Quelles études pour être ostéopathe ? Les étudiants sont issus d’un cursus scientifique. La profession est réglementée depuis 2007. Un diplôme d’ostéopathe (DO) se prépare sur 5 ans, au sein d’un établissement privé agréé par le ministère de la Santé. La formation comprend des cours théoriques et des TD lors des trois premières années. Les deux dernières années sont entièrement consacrées à la formation pratique clinique.
Les étudiants ayant validé une première année scientifique (biologie, médecine) et qui souhaitent se réorienter peuvent également préparer la formation d’ostéopathe.
Enfin, les docteurs en médecine qui veulent se diriger vers l’ostéopathie peuvent passer un DU (diplôme universitaire) ou un DIU (diplôme interuniversitaire) de médecine manuelle-ostéopathie.
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Quel salaire ?
Une séance de consultation en ostéopathie coûte entre 50 € et 70 €. Dans les grandes villes, le montant peut atteindre 90 € à 100 €. Indépendant, l’ostéopathe gagne un revenu variable selon la localisation, la densité de population et l’expérience.
En moyenne, un jeune diplômé gagne environ 1 300 € brut par mois, alors qu’un ostéopathe expérimenté et bien localisé peut espérer toucher 10 000 € brut par mois.
Quelles perspectives d’évolution pour les ostéopathes ?
Un ostéopathe salarié dans un cabinet peut reprendre un cabinet ou créer le sien. Il peut également se spécialiser dans un domaine précis après avoir suivi une formation complémentaire (ostéopathie équine, ostéopathie du sport). Certains préféreront s’engager dans une entreprise (club de sport professionnel, centre de remise en forme, etc.).
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