13 février 2020 • FED Construction • 2 min

Les professionnels du BTP et de l’immobilier estiment leur marché de l’emploi dynamique (66 %). L’optimisme est un peu plus grand dans le BTP (67 %) que dans le secteur de l’immobilier (64 %). Ce sont d’ailleurs des candidats sollicités par les cabinets de recrutement. Près des 2/3 (57 %) déclarent en effet avoir été contactés au moins 4 fois par un cabinet au cours de l’année passée.

L’étude montre aussi une certaine appétence pour la cooptation dans leur recherche d’emploi. Bien que 62 % des candidats soient en contact avec un cabinet de recrutement, et que 55 % répondent à des offres, 44 % ont recours à leur réseau professionnel.

Rémunération et missions intéressantes : le duo gagnant pour attirer les talents

Ils le disent clairement, pour choisir entre deux postes similaires, la rémunération est le premier critère (pour 70 % d’entre eux). Même si la plupart des répondants déclarent être satisfaits de leur rémunération (pour 56 % d’entre eux, dont 3 % de « très satisfaits »), ils sont néanmoins 44 % à estimer leur salaire inférieur à leurs attentes.

Presque qu’à parts égales, l’intérêt des missions est un critère important dans le choix d’un poste, 69 % des candidats l’ont cité.

Des professionnels sensibles au « bien-être au travail »

Une fois en poste, c’est l’ambiance de travail qui prend le pas sur la rémunération, reléguée en deuxième position dans la liste des critères cités (59 % des réponses). La grande majorité des candidats (72 %) la place en tête de liste des motivations pour rester dans l’entreprise. On voit bien que la notion de bien-être au travail est prégnante puisqu’ils sont encore 48 % à déclarer que les « bonnes » conditions de travail favorisent leur maintien dans l’entreprise. Les répondants sont également très attentifs à l’intérêt des missions (69 %), vient ensuite la localisation du poste, citée à 60 % par ces professionnels. 

Des enseignements intéressants à prendre en compte par les recruteurs lorsque l’on sait que plus de la moitié (53 %) souhaitent rester dans l’entreprise au moins pendant 5 ans.