20 janvier 2023 • FED Finance • 3 min

Que retiennent les consultants Fed Finance de l’année 2022 ?

- En finance, la tendance a été dynamique jusqu’en septembre, où le marché a commencé à se tendre. Moins de postes et encore plus de difficultés à trouver des candidats. Ceux-ci sont moins à l’écoute en cette fin d’année, préférant jouer la carte de la sécurité du fait de l’inflation.

- Les candidats en recherche d’emploi, notamment les jeunes diplômés, ont su profiter de cette occasion pour faire monter les enchères et se sont fait recruter sur des niveaux de rémunérations plus élevés qu’en 2021.

- Sur l’ensemble des postes concernés, les embauches se sont faites majoritairement en CDI aux 2ème et 3ème trimestres 2022 (respectivement 68 % et 72 %), comme l’indique le baromètre trimestriel des motifs d’embauche Fed Finance.

En finance de marché, le marché a encore été tendu en 2022. D’autant plus sur le second semestre, et ce, sur tous les types de postes. Les candidats sont rares, encore plus en cette fin d'année. Les process ont été plus longs et on a fait face à beaucoup de refus de propositions (du fait de multiples propositions faites au candidat de façon simultané) ou à des rachats sur certains postes très en tension (risques ou contrôle interne / conformité par exemple).

- En assurance comme dans les autres secteurs (hors banque), le besoin en intérim a augmenté depuis septembre.

Comment s’annonce l’année 2023 en termes de recrutement pour les métiers de
Fed Finance ?


- Pour 2023, les grands enjeux seront la rémunération des collaborateurs et la capacité des entreprises à être plus flexibles dans leurs recrutements.

- 2023 s’annonce comme l’année de l’intérim car on s’attend au gel de certains budgets de recrutement. Ce type d’embauche, ainsi que le management de transition et les cabinets de conseils extérieurs vont pouvoir tirer leur épingle du jeu.

- En assurance : Le premier trimestre 2023 s’annonce bien car beaucoup de besoins en cours, mais il est difficile dans le contexte actuel de se projeter.

- En finance de marché, nous restons prudents. Difficile d'avoir une idée précise du marché et des marchés.

- En bancassurance de façon globale, les clients ont du mal à recruter pour leurs équipes, ce qui entraine de la surcharge de travail ou du retard sur les projets.

- En finance d’entreprise, les clients font appel à toutes les agences/cabinets pour les aider dans leurs recrutements, tous les process sont plus longs et certains profils de cadres stoppent leurs recherches par peur du contexte économique et des indicateurs macro-économiques défavorables.

- Les bons candidats vont continuer à être malgré tout sur-sollicités. On observe en particulier, de plus en plus de cas où les candidats se font rattraper par leurs sociétés avant de changer d’entreprise !

Quels métiers et secteurs connaissent des évolutions notables ?
Au-delà des métiers de niche habituels (consolidation, trésorerie, etc.), tous les métiers sont en tension : comptables clients, comptables général, comptables fournisseurs, chargés de recouvrement, comptables auxiliaire, contrôleurs de gestion et consolideurs.
Globalement, tous les métiers sont tendus !

- C’est surtout en finance d’entreprise que la situation est le plus complexe pour les métiers comptables (de l’assistanat jusqu’aux adjoints chefs comptables).

- En audit, conseil et expertise comptable, tous les postes sont en tension, nos clients cabinets de conseil, d’audit et d’expertise comptable se demandent même s’ils ne vont pas refuser de nouveaux clients par manque d’effectifs.

- En assurance : beaucoup de besoins sur les fonctions relationnelles et commerciales, grosses difficultés à recruter sur des profils en souscription/actuariat.