Une discussion sur la manière dont les professionnels RH peuvent s’appuyer sur les neurosciences pour réduire le stress, prévenir le burn-out et renforcer l’engagement des collaborateurs au travail.
Principaux enseignements
- Les neurosciences issues des thérapies cognitivo-comportementales peuvent être un outil puissant pour réduire le stress au travail et prévenir le burn-out.
- Les professionnels RH ont intérêt à maîtriser certains principes de neurosciences pour former les managers à repérer les schémas mentaux chez eux et chez leurs équipes.
- Le désengagement des collaborateurs peut se lire à travers une structure en trois volets : pensées, émotions, comportements.
- Plutôt que de chercher à changer la situation, l’approche neuroscientifique vise à changer notre perception et notre réaction face à la situation.
Quel est le lien entre RH et neurosciences ?
« Les neurosciences issues des thérapies cognitivo-comportementales peuvent réellement être un levier pour les ressources humaines, dans la mesure où elles aident à réduire le stress et donc à prévenir le risque de burn-out. » explique notre intervenante.
En mettant en place des approches basées sur les neurosciences, les RH peuvent déployer des stratégies plus efficaces pour diminuer le niveau de stress des collaborateurs et, à terme, limiter les risques de burn-out. Les neurosciences sont présentées ici comme un outil opérationnel, pas seulement comme un concept théorique.
Pourquoi les RH devraient se former aux neurosciences ?
« Grâce à une meilleure compréhension du sujet, l’acculturation, la sensibilisation et la formation, les RH pourront transmettre des messages aux managers pour qu’ils soient en capacité d’identifier en eux-mêmes les schémas mentaux à l’œuvre. » notre notre experte.
Cette partie insiste sur l’importance de la formation des RH. Une fois outillés, les RH peuvent accompagner les managers pour qu’ils repèrent leurs propres schémas mentaux, puis ceux de leurs équipes. L’impact devient alors systémique : plus de conscience chez les managers, donc de meilleures pratiques de management au quotidien.
Repérer le désengagement des collaborateurs
« Il y a une structure en trois parties : pensées, émotions et comportements. Les managers peuvent apprendre à identifier des symptômes dans les comportements, via le corps et les mots des collaborateurs. »
Des signes visibles comme le geste des mains, le choix des mots, les tendances comportementales. Sous stress, certains cherchent à “dominer” la situation, d’autres font l’inverse et tentent de devenir invisibles. Ces indices physiques et verbaux deviennent des alertes précoces, utiles pour agir avant que la situation ne se dégrade.
Comment les neurosciences aident à réduire l’anxiété et le stress ?
« Prendre conscience de ces comportements, de ces schémas mentaux, nous permet de prendre du recul, de relativiser, de nous distancier de la situation et d’être plus sereins face à ce qui se passe. »
Le point de départ, c’est la prise de conscience. Quand un collaborateur identifie ses réactions automatiques et ses schémas mentaux, il peut prendre du recul et retrouver de la perspective.
L’approche ne vise pas à changer immédiatement la réalité extérieure, mais à modifier la façon dont on l’interprète. En comprenant son propre fonctionnement, on peut choisir une réponse plus posée, mobiliser la réflexion, et éviter la réaction “pilote automatique” face au stress.
Appliquer les neurosciences aux ressources humaines marque un vrai changement.
En comprenant les mécanismes qui sous-tendent certains comportements, les RH peuvent déployer des stratégies plus efficaces pour réduire le stress, prévenir le burn-out et favoriser un environnement de travail plus sain.
L’intérêt est clair : plutôt que de traiter uniquement les symptômes du désengagement, les approches inspirées des neurosciences s’attaquent aux causes racines, en travaillant sur la perception et les réactions face aux défis.
Résultat : plus de conscience de soi chez les collaborateurs, des managers plus attentifs aux dynamiques d’équipe, et une communication plus fluide, dans un climat moins anxiogène.
Pour les RH, le message est fort : se former aux neurosciences n’est pas qu’une initiative “bien-être", c’est aussi une décision stratégique, capable de transformer la culture d’entreprise, d’améliorer la rétention et de soutenir la performance grâce à des équipes plus engagées et en meilleure santé.
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