Ravie de vous retrouver, chers lecteurs, pour cette nouvelle chronique ! Vous avez été nombreux à me dire à quel point vous aimez mes histoires de recrutement. Alors, vraiment… MERCI.
Je vous ai EN-TEN-DUS !
C’est reparti pour une nouvelle saison pleine d’histoires vraies, vécues, qui — je l’espère — vous apporteront à la fois des retours d’expérience concrets et des conseils pratiques à appliquer.
Postulez et trouvez le job de vos rêves
Aujourd’hui, parlons d’Antoine. Bon, vous commencez à connaître le principe : il ne s’appelle pas vraiment Antoine… mais il existe bel et bien !
Antoine, c’est un directeur juridique expérimenté. Un vrai opérationnel, solide, qui connaît son sujet. On échange régulièrement depuis un moment : il cherche une belle opportunité, mais jusque-là, ce n’était jamais le bon match.
Et puis un jour, une mission se présente chez l’un de mes clients : il s’agit de reprendre le flambeau après le départ d’un directeur juridique en poste depuis cinq ans. Ce dernier a structuré une équipe de quatre juristes, et le poste couvre un périmètre France + international.
Quelle était ce challenge ?
Un vrai beau challenge, dans le secteur des services. Le process prévoit plusieurs entretiens : avec le DAF, le DRH, et un directeur opérationnel. Mais avant tout ça, on prend un moment tous les deux. Et là, je lui glisse un conseil essentiel : "Arrête de dire que tu sais tout faire."
Parce qu’on va être clairs : personne ne sait tout faire.
Ce qui compte vraiment, ce n’est pas d’être expert en tout, mais de montrer qu’on est capable de comprendre, d’apprendre, de s’adapter, et surtout… de bien s’entourer sur les sujets où l’on est moins à l’aise. Et c’est OK !
On retravaille donc son discours ensemble : on met en avant ses réussites, les projets auxquels il a contribué, les domaines qu’il maîtrise — et aussi ceux où il devra se former.
Parce que l’honnêteté, ça paie. Vraiment. Et ça n’a pas raté.
Après les entretiens, je débriefe avec le client.
Postulez et trouvez le job de vos rêves
Et vous savez ce qui l’a marqué chez Antoine ?
Son honnêteté, justement. Mais aussi un point bien précis de son parcours : il a géré une liquidation d’entreprise. Dit comme ça, ce n’est pas forcément glamour… et pourtant, pour mon client, c’était un vrai signal de solidité.
Il s’est dit : “Si un jour on traverse une période difficile, ce candidat aura le recul nécessaire pour analyser la situation, comprendre les enjeux, prendre de la hauteur et mobiliser les bons experts.”
Antoine n’a pas cherché à cacher les moments complexes de sa carrière. Il les a assumés. Il en a même fait un atout. Et c’est précisément ce qui a fait la différence.
La morale de cette histoire ?
Ne cherchez pas à être le candidat parfait. Soyez le candidat honnête. Admettre ses points faibles, ce n’est pas avouer une incompétence : c’est montrer qu’on sait où on en est, et où on peut aller.
Et pour un employeur, c’est ultra rassurant.
Comme le disait Churchill : “Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.”
Alors, soyez transparents. Mettez en lumière vos expériences, même (surtout ?) les plus difficiles. Elles pourraient bien devenir… vos meilleurs arguments !
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