26 mai 2025 • FED Group • 1 min

Freelance et intérimaire sont deux statuts alternatifs à l’activité salariée classique, sous forme de CDD ou de CDI. Ils offrent tous deux plus de liberté mais exposent aussi à une certaine précarité. Quels sont les avantages et les inconvénients à exercer en intérim et en indépendant ?

Être freelance

Exercer en freelance, c’est être travailleur indépendant. Ce statut s’accompagne de certaines spécificités.

Définition du freelance

Contrairement à un salarié, le freelance exerce une activité économique à son propre compte. Le statut de freelance, aussi appelé « indépendant », permet de gérer son organisation de manière autonome, de choisir ses clients et de décider de sa propre tarification. Lorsqu’un freelance accepte une mission, il n’est pas lié à son client par un contrat de travail. Contrairement à une activité salariée, il n’existe donc pas de lien de subordination entre le client et le freelance.

Qu’est-ce qu’un travailleur indépendant ?

On considère un actif comme freelance ou travailleur indépendant dès lors qu’il remplit une de ces conditions :

  • être immatriculé au titre de son activité auprès d’un organisme d’affiliation tel que l’Urssaf, le registre du commerce et des sociétés, le répertoire des métiers ou le registre de agents commerciaux ;
  • être dirigeant d’entreprise ;
  • exercer une activité commerciale relevant du régime micro-social ;
  • fixer ses propres conditions de travail, sauf si elles sont définies par le contrat avec le client donneur d’ordre.

Les artisans, commerçants, graphistes, photographes, mais aussi agriculteurs sont ainsi considérés comme des travailleurs indépendants.

Choisir un statut juridique

Pour travailler en freelance, vous devez choisir votre statut juridique.

  • Micro-entreprise : pour les activités de commerce et de fourniture de logement dont les recettes ou le chiffre d’affaires est inférieur à 176 200 €, ou pour les activités de prestation de services ou activités libérales dont les recettes ou le chiffre d’affaires est inférieur à 72 600 €.
  • Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : pour les entrepreneurs individuels souhaitant limiter l’étendue de leur responsabilité en constituant un patrimoine d’affectation dédié à leur activité professionnelle sans créer de société.
  • Société unipersonnelle : si vous êtes artisan, industriel ou commerçant, ou si vous exercez une profession libérale.

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Être intérimaire

Le statut d’intérimaire offre une certaine liberté, mais expose aussi le salarié à une certaine précarité.

Le statut d’intérimaire

L’intérim est un contrat de travail temporaire. En tant qu’intérimaire, vous avez donc un statut de salarié. Chaque mission d’intérim s’effectue sur une durée précisée par le contrat de travail. La durée ne peut excéder la durée maximum légale, qui varie entre 9 et 36 mois, selon la nature de la mission. Pendant toute la durée de la mission assurée dans l’entreprise, le salarié en intérim bénéficie des mêmes droits que les autres salariés en CDD ou en CDI. En réponse à la précarité du statut d’intérimaire, ce dernier perçoit une prime de précarité et une indemnité de congés payés à la fin de chaque mission.

Les types de contrat

Le salarié intérimaire signe un contrat de mission avec l’entreprise de travail temporaire (ETT). C’est elle qui est ensuite chargée de lui trouver des missions. Un contrat de mise à disposition de l’intérimaire est ensuite conclu entre l’ETT et l’entreprise au sein de laquelle le salarié réalise sa mission. En intérim, on distingue deux types de contrat.

  • Le contrat avec terme précis : lorsqu’une date d’échéance ferme est précisée. Ce type de contrat est obligatoire en cas de remplacement d’un salarié passé à temps partiel ou parti définitivement, ou en cas d’accroissement temporaire d’activité de l’entreprise.
  • Le contrat sans terme précis : un terme précis n’est pas obligatoire s’il s’agit du remplacement d’un salarié absent ou dont le contrat est suspendu, dans l’attente d’un salarié en CDI, dans le cas d’un emploi saisonnier.

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Freelance ou intérimaire : avantages et inconvénients

Travailler en freelance ou en intérim présente, dans les deux cas, des avantages et des inconvénients. Quels sont-ils ?

Travailler en intérim

Être intérimaire est intéressant si vous cherchez une alternative à une activité salariée classique, c’est-à-dire avec des horaires fixes, au sein d’une même entreprise. En tant qu’intérimaire, vous restez salarié, mais d’une ou plusieurs ETT, qui vous mettent à disposition d’entreprises pour y effectuer des missions. L’intérim est donc intéressant si vous aimez changer régulièrement de structure et de poste, même si certaines missions peuvent durer 9, 12 ou même 24 mois. Vous pouvez aussi décider quand vous souhaitez travailler et lorsque vous n’êtes pas disponible.

Autre avantage de l’intérim : vous n’avez pas à chercher vous-même de travail. Ce sont les ETT qui vous contactent pour vous proposer des missions. Enfin, l’intérim est très accessible et ne nécessite pas forcément de diplôme pour trouver des missions. L’intérim demeure néanmoins précaire. Il n’existe aucune garantie de se voir confier une mission, et donc de recevoir une rémunération.

Travailler en freelance

Le travail en freelance permet de travailler en toute autonomie. Si vous êtes graphiste, photographe, développeur web, fleuriste… vous pouvez devenir travailleur indépendant, choisir vos clients et vos prestations, définir vous-même vos tarifs et travailler quand vous le souhaitez. Le statut de freelance offre une grande liberté. En revanche, il impose de chercher soi-même ses clients, de faire sa propre comptabilité, et n’assure pas de revenus fixes.

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