28 mai 2025 • FED Engineering • 1 min

Les métiers de l’ingénierie cherchent sans cesse de nouveaux diplômés dans de nombreux secteurs. Certaines professions sont clairement sous tension, alors que d’autres apparaissent depuis quelques années. Voici quelques métiers de l’ingénierie qui recrutent actuellement.

Métiers de l’ingénierie : les professions sous tension

L’ingénierie manque de profils pour certaines professions. En effet, le domaine compte des métiers peu connus, peu populaires et qui peinent donc à recruter. Pourtant, leurs besoins ne cessent de grimper, notamment dans le secteur du nucléaire, de la construction et du très haut débit Internet.

Ingénieur procédés

Missions : l’ingénieur procédés conçoit et déploie de nouveaux procédés et équipements au sein des unités de fabrication. Son objectif est d’optimiser en continu la chaîne de production.

Formation de niveau Bac + 5 à Bac + 8 : master en chimie et procédés ou en procédés physico-chimiques ; école d’ingénieurs généraliste/génie chimique/génie des procédés ; doctorat en génie des procédés/chimie/sciences des matériaux.

Salaire : entre 35 k€ et 55 k€ brut par an.

Ingénieur projeteur

Missions : le projeteur dessine les plans de construction en 3D à l’aide de logiciels informatiques. Il calcule les dimensions, conçoit et contrôle les pièces et structures graphiques du projet en tenant compte des spécificités techniques de la construction.

Formation de niveau Bac +2/3 : BTS géomètre-topographe, génie électrique, conception mécanique ; DUT génie électrique ou conception mécanique ; licence professionnelle sciences pour l’ingénieur (LPI).

Salaire : entre 30 k€ et 44 k€ brut par an.

Ingénieur travaux

Missions : l’ingénieur travaux gère toutes les étapes de réalisation d’un chantier, de la réponse aux appels d’offres à la livraison finale. Son poste est indispensable au bon déroulement des travaux.

Formation de niveau Bac +5 : master en ingénierie généraliste/ingénierie du BTP ; école d’ingénieur généraliste/spécialisée dans le BTP ou travaux publics.

Salaire : entre 34 k€ et 53 k€ par an.

Ingénieur de production industrielle

Missions : l’ingénieur de production gère un atelier de fabrication. Il agit selon le budget, en tenant compte des contraintes qualité, des délais, du respect de l’environnement et de la réglementation. Il encadre une ou plusieurs équipes, contrôle le processus de fabrication et veille à améliorer la productivité de son unité.

Formation de niveau Bac +2/3 : DUT génie électrique et informatique industrielle ; BTS contrôle industriel.

Formation de niveau Bac +4/5 : école d’ingénieur généraliste/spécialisée selon le secteur d’activité (automobile, électronique, etc.) ; master spécialisé (génie industriel, robotique, automatisme, etc.).

Salaire : entre 33 k€ et 53 k€.

Ingénieur en maintenance industrielle

Missions : l’ingénieur en maintenance garantit le bon fonctionnement des machines et équipements utilisées dans les industries. Il prévient les pannes qui peuvent mettre à l’arrêt la production. Il maintient les appareils en bon état et les répare.

Formation de niveau Bac +5 : master en maintenance industrielle/gestion de la production/logistique ; école d’ingénieur généraliste/spécialisée en mécanique/automatisme/électrotechnique.

Salaire : entre 34 k€ et 51 k€ brut par an.

Ingénieur système

Missions : l’ingénieur système installe et effectue la maintenance de l’outil informatique d’une entreprise. Il analyse, optimise et sécurise le matériel et les logiciels afin qu’ils restent adaptés et performants.

Formation de niveau Bac +2/3 : DUT, BTS et licence spécialisés en informatique, réseaux et télécommunications.

Formation de niveau Bac +5 : master spécialisé en informatique, réseaux et télécommunications ; école d’ingénieur généraliste/spécialisée en informatique, télécoms.

Salaire : entre 36 k€ et 55 k€.

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Les nouveaux métiers de l’ingénierie

La crise sanitaire a eu des effets positifs sur l’industrie française. Marqué par diverses pénuries, le pays a placé les relocalisations au centre des débats. En 2021, pas moins de 45 entreprises ont déplacé une partie de leur production en France. À cela s’ajoutent les avancées technologiques, le tout-numérique, etc. : un terreau fertile qui favorise l’apparition de nouveaux métiers dans l’ingénierie.

Ingénieur en réalité virtuelle

La réalité virtuelle commence à s’implanter dans de nombreux secteurs : santé, formation, marketing, etc. Cette technologie est amenée à s’étendre jusque dans notre quotidien.

Missions : concevoir des programmes et des systèmes en immersion 3D. Il imagine et développe algorithmes, solutions numériques et outils liés à la réalité virtuelle et augmentée.

Formation Bac +5/8 : école d’ingénieur/université spécialisée en informatique.

Salaire : entre 33 k€ et 48 k€ brut par an.

Développeur Internet des objets

L’Internet des objets (IoT) désigne l’interconnexion entre Internet et différents objets connectés : montres, lunettes, caméras, thermostats, vêtements, pommeaux de douche, etc.

Missions : étudier la faisabilité technique d’un projet, puis développer des applications et logiciels à destination des objets connectés.

Formation Bac +5 : école d’ingénieur/université spécialisée en informatique industrielle/électronique embarquée.

Salaire : entre 35 k€ et 50 k€ brut par an.

Consultant en cybersécurité

Le tout numérique devient la norme depuis la crise sanitaire et l’avènement du télétravail. Une aubaine pour les pirates informatiques, qui multiplient les cyberattaques dans le monde. Aujourd’hui, petites, moyennes et grandes entreprises doivent élaborer des stratégies de défense informatique.

Missions : Un consultant en cybersécurité conseille et accompagne ses clients dans leur projet de sécurisation des systèmes informatiques. Il peut travailler de manière indépendante ou salariée. Cadre au sein d’une entreprise, il sécurise l’ensemble du système informatique.

Formation Bac +5 : master ou école d’ingénieur en sécurité informatique.

Salaire : entre 39 k€ et 63 k€ brut par an.

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