A l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, en tant qu'acteur majeur dans le domaine du recrutement, il nous a semblé intéressant de traiter le sujet de l'accès à l'emploi des réfugiés.
Dounia Hannach, membre du collectif Work With Refugees et Co-fondatrice d'Abajad Global, partage avec nous son experte, ses conseils et son retour d'expérience sur l'insertion socio-professionnelle des réfugiés. Elle nous relate également un exemple concret de réussite : celle de Qais Rahmani.
Qu’est-ce qu’une personne réfugiée ? Qu’est-ce que ça implique ?
Une personne est considérée comme réfugiée lorsqu’elle a fui son pays d’origine en raison de persécutions, conflits ou atteintes graves à sa sécurité, et ne peut plus y retourner en toute sécurité. Avec le statut de réfugié, la personne acquiert des droits similaires à un résident classique
Quelles sont les idées reçues / les craintes fondées ?
- L’incertitude administrative : “Est-ce qu’ils ont le droit légal de travailler ?”
- La barrière linguistique
Certaines personnes craignent qu’un réfugié “profite des aides sociales”. L’intervenante souligne qu’en réalité, le recours aux aides est souvent limité et que ces candidats ne traverseraient pas de grandes épreuves pour cela.
Comment combattre les freins et rassurer les recruteurs ?
Plusieurs pistes sont évoquées :
- Donner de la visibilité aux compétences : valoriser les expériences antérieures même hors du pays d’origine, les formations suivies, les actes concrets d’engagement.
- Accompagner la montée en compétences (linguistique, adaptation au contexte local) par des partenariats, formations ou mentorat.
- Sécuriser le processus de recrutement : veiller aux aspects légaux (statut, permis de travail), accompagner l’intégration culturelle et proposer des périodes d’adaptation (onboarding, tutorat).
Quelles sont les difficultés rencontrées par des personnes réfugiées en recherche d’emploi ?
Trois difficultés sont évoquées :
- Le manque de réseau professionnel local est un obstacle majeur : beaucoup ne connaissent pas les codes du marché de l’emploi dans le pays d’accueil.
- Les écarts de reconnaissance des diplômes ou expériences étrangères peuvent limiter l’accès à des postes équivalents.
- Le coût et la temporalité : les contraintes de mobilité, les frais liés à la recherche d’emploi ou la nécessité de subvenir aux besoins immédiats peuvent pousser à accepter des emplois sous-qualifiés ou précaires.
Quelles sont les questions à préparer pour performer en entretien ?
- Préparer des réponses claires sur le parcours migratoire : contexte, motivations, tout en restant focalisé sur votre projet professionnel.
- Mettre en avant vos acquis : compétences techniques, apprentissages, résilience. Et relier ces qualités au poste visé.
- Préparer des questions pour l’employeur sur : le soutien à l’intégration, les dispositifs internes de formation, l’accompagnement linguistique ou culturel.
Conclusion
Pour aller plus loin
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En tant que cabinet indépendant de recrutement, management de transition et RPO, si nous exerçons notre métier avec passion et enthousiasme depuis 2001, c’est avant tout parce que nous croyons à la force des rencontres et aux opportunités qu’elles créent. Des opportunités de découvrir, d’apprendre, de grandir. Chez Fed Group, nous concevons le recrutement comme un métier d’artisanat qui requiert savoir-faire, expérience et sens de l’autre. Et puisque chaque projet est unique, nous sélectionnons les talents avec soin et veillons à leur faire vivre une expérience positive et enrichissante pour tous, de la première à la dernière étape.
Car dans chaque rencontre, il y a une opportunité.
